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Choisir son coach

"Il y a deux dangers : le premier c'est de ne pas avoir de méthode car dans ce cas là on part dans tous les sens, et le deuxième...c'est d'avoir UNE méthode, c'est à dire qu'on évoluerait vers la sclérose"

Boris Cyrulnik- Neuropsychiatre, spécialiste de la résilience

La profession de coach n'étant pas encore réglementée, il peut être difficile de faire son choix . Voici l'idée (toute personnelle) que je me fais d'un coach qui exerce avec sérieux et éthique.

 

1. Accompagner des familles fait partie des coachings les plus complexes. Il faut disposer de connaissances en neurosciences,  psychomotricité, systémie, psychonutrition, allaitement, troubles de l'apprentissage, développement moteurs et cognitifs etc. Toutes ces connaissances ne peuvent être acquises qu'au prix de formations longues et régulières. Un coach doit être formé à plusieurs approches et avoir de nombreux outils. Comme le dit l'expression, "quand on ne sait se servir que d'un marteau, on a tendance à voir tous les problèmes comme des clous". Or chaque problématique, chaque enfant, chaque famille est unique.

 

L'origine  du mot coach...

remonte au milieu du XVème siècle, où le petit village de Kocs, à l’ouest de Budapest, inventa un nouveau type de voiture hippomobile, plus rapide. Le mot "coach"  ("coche" ou "cocher" en français) était né. Encore une fois, merci les chevaux !

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Un thérapeute ou coach doit s'engager à se former tout au long de la vie et remettre régulièrement à jour ses connaissances (surtout dans des domaines aussi émergents que les neurosciences cognitives et sociales...). C'est, à mon sens, la meilleure garantie de ne pas s'enferrer dans des dogmes qui seraient contre-productifs et culpabilisants pour le client.

2. Avoir effectué/Effectuer soi-même une thérapie : on ne peut accompagner autrui plus loin qu'on a été soi-même.

3. Être supervisé. C'est quelque chose de peu connu, mais les psychothérapeutes et coachs sérieux ont une obligation de supervision, cad. qu'ils doivent régulièrement faire le point sur leur pratique avec des pairs plus expérimentés.

4. Ne jamais juger, culpabiliser ou transférer ses propres croyances à son client. Sinon, nous ne sommes plus dans de l'accompagnement empathique mais dans de la manipulation. Le coach est là pour vous aider à trouver VOTRE chemin, celui qui sera le plus épanouissant pour vous et votre famille. Il est présent pour vous aider à apprendre par vous-même, pas pour vous enseigner (et ce n'est pas nouveau, il y a 2500 ans, Socrate utilisait déjà la maïeutique, "l'art de faire accoucher les esprits" par le questionnement).

5. Être transparent sur sa pratique, ses tarifs et les conditions du contrat de coaching.

6. Être conscient de ses limites et disposer d'un carnet d'adresse de spécialistes bien garni ! Le coach est là pour aider au mieux son client. Il se doit aussi d'être humble dans sa pratique et être à même d'orienter celui-ci vers d'autres aides complémentaires, si nécessaire : médecin, neuropsychologue, psychologue, nutritionniste, orthophoniste, ergothérapeute, naturopathe, psychomotricien, ostéopathe...

Je suis à votre disposition pour répondre à toutes ces questions (et à bien d'autres !) lors de la prise de RDV ou du premier entretien. L'essentiel étant pour moi d'établir une relation transparente et de confiance avec mon client.

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